Un jour après la fin des épreuves de la session ordinaire des examens d’État édition 2029-2021, Deo Bizibu cadre de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social UDPS, sort du silence et réagi sur les propos accusant son parti politique de gérer la RDC, comme un pays dictatorial.
Vu les noms de certains membres de ce parti au pouvoir apparaissent dans certains cahiers d’items lors de la passation de ces épreuves.
Déo Bizibu, conseillé à la présidence, nie toutes ces accusations portée contre son parti, disant que c’est le gouvernement Congolais qui engage les inspecteurs de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique EPST et non l’UDPS comme les croient certaines personnes.
Ce cadre du parti présidentiel l’a fait savoir lors de son arrivée à Bukavu via le port Ihusi, ce vendredi 3 septembre 2021, en provenance de la Tshopo, ancienne province orientale.
Devant les militantes et militants, membres et sympathisants du parti, le secrétaire général adjoint de l’UDPS chargé des questions politiques et administratives, il a indiqué que sa mission au Sud-Kivu est de s’enquérir du fonctionnement des différents comités dans la province, et de faire l’UDPS une machine et moteur huilé dans l’objectif de gagner les élections de 2023 au pays.
Déo Bizibu précise que l’état de droit dont prône le chef de l’État et que chaque institution puisse assumer sa responsabilité et son travail.
Selon le SGA chargé des questions politiques et administratives au sein du parti présidentiel de la RDC, le ministre ou le parti au pouvoir, cas de l’UDPS ne pourront jamais exercer le travail des inspecteurs.
Si les noms de certains de leurs camarades politiques sont apparus dans les cahiers d’items lors des examens, l’UDPS n’en est pour rien et les accusations en sa charge sont fausses.
La même source fait savoir que leur actuel secrétaire général du parti au niveau national, Jean-Marc Kabunde, a déjà commencé avec des tournées et dans jours qui viennent, il sera dans le chef lieu de la province du Sud-kivu pour la même mission de s’enquérir du fonctionnement de ce parti cher au feu, Étienne Tshisekedi Tshilombo et de préparer les élections de 2023.
Jérémie Baraka