Le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi Tshilombo, s’est adressé dans l’après midi de ce lundi 13 décembre 2021, devant les deux chambres du parlement réunies en congrès.
Son adresse s’est articulée sur l’état de lieu de la nation pour cette année 2021 qui pointe dans quelques jours à son déclin.
Dans son discours, le chef de l’État Congolais, Félix Tshisekedi a passé en revue différentes actions du gouvernement, les défis ainsi que les perspectives d’avenir.
Par rapport à la situation politique dans les provinces du pays, le garant de la nation fait savoir que pour cette année 2021, les conflits ont régné dans des institutions dont entre les exécutifs et les organes délibérant.
Dans les vingtaines minutes de son discours, ce dernier a indiqué que 14 provinces sur le 26 que compte le pays de Lumumba ont connues les phénomènes de destitutions des gouverneurs sans oublier les présidents des assemblées provinciales déchu par leurs collègues députés.
« Honorables députés nationaux et sénateurs, en même temps que je reconnais l’harmonie dans les relations entre différentes institutions au niveau national, je dois malheureusement mentionner que l’année 2021 a fondamentalement été caractérisée par l’instabilité des assemblées et gouvernements provinciaux. En effet, le conflit entre ces institutions provinciales sont exacerbés au cours de cette année au point d’hypothèque…. le développement des provinces concernées », a martelé devant les députés et sénateurs, le chef de l’État.
Aucun développement ne peut se faire dans une une province où règne des querelles entre différents animateurs des institutions différentes, les députés et les gouverneurs devraient éviter leurs prérogatives dans le strict respect des lois du pays.
Ils devraient également sanctionner tout acte qui peut contribuer au blocage et le bon fonctionnement des provinces, avant la prochaine session de conférence des gouverneurs, qui sera pour le chef de l’État Congolais, une occasion de « réfléchir » sur les pistes de solutions pour sauver les provinces de la crise politique dont elles se trouvent.
De ce fait, il est convient au sénat entant qu’émanation des assemblées provinciales de jouer le rôle de médiateur en prodiguant des conseils de développement à ces différents animateurs des institutions des provinces dans le but d’espérer et vivre dans une bonne harmonie.
Claude Musengero