Cet argumentaire du député Henri-Thomas Lokondo, intervenant par motion incidentielle, laquelle a été partagé à l’unanimité par la plénière qui a déclaré recevable le projet de loi rectificative de finances pour l’exercice 2020.
Le texte a été envoyé à la commission Ecofin.
Présentée par le vice-Premier ministre, ministre du Budget, Jean-Baudouin Mayo, représentant le Premier ministre, le projet de loi de Finances rectificative de l’exercice 2020 a été déclaré recevable sans débat, mercredi 28 octobre, à l’Assemblée nationale.
Selon les explications du Vice Premier Ministre Mayo Mambeki, le budget de l’Etat rectifié pour l’exercice 2020 a connu une régression de 43,2% des prévisions contrairement au budget initialement promulgué et arrêté à 18 545 milliards de CDF, soit 10,9 milliards USD au taux budgétaire de 1 687,9 CDF/USD.
Prenant la parole à la suite de ce discours dans le cadre d’une motion incidentielle, Henri-Thomas Lokondo a fait savoir à la plénière qu’au regard du temps qui reste aux élus nationaux pour clôturer la session budgétaire de septembre, recourir au débat d’un projet de loi qui expire dans deux mois n’est pas intéressant.
« Déclarons recevable le projet de loi de finances rectificative 2020. Nous l’envoyons à la commission Ecofin pour approfondir. Et cela permettra au gouvernement de la République de nous apporter ce que nous attendions depuis le mois de septembre le projet de budget pour l’exercice 2021 », a déclaré l’élu de Mbandaka, Henri Thomas Lokondo.
La motion soumise à la plénière a été unanimement approuvée.
Et dans la foulée, la présidente de l’Assemblée nationale a exhortéles députés membres de la commission Ecofin de travailler sur ce projet de loi de finances en toute responsabilité.
Pour rappel, ce projet de loi de finances rectificative et ses annexes pour l’exercice 2020, a été déposé le 9 octobre à l’Assemblée nationale conformément aux résolutions de la 50èmeréunion du Conseil des ministres tenus sous la direction du chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi.
La rédaction