Monsieur Bitakwira, devenu l’un des principaux soutiens politiques du président Félix-Antoine Tshisekedi, a affirmé haut et fort que la famille politique de Joseph Kabila n’a pas d’appui solide moins encore d’animateurs forts pour s’imposer sur le terrain lors des grandes joutes politiques.
« Le FCC est comme une église qui n’a que des pasteurs et non des fidèles », a lâché d’un ton moqueur la coqueluche de « la grand-mère ».
Évoquant toujours les faiblesses de son ancienne famille politique, le président de l’Alliance pour la République et la conscience nationale est convaincu que les erreurs qu’il a vécues au FCC, seront capitalisées et corrigées au sein de l’Union sacrée pour la nation, afin de permettre au président Félix Tshisekedi de bien mener son mandat sans créer des frustrations.
« Je suis allé à l’Union sacrée par conviction. Je vais apporter ma contribution pour un avenir meilleur de la RDC et faire en sorte que les erreurs que j’ai vécues au sein du FCC, soient rentables au président Tshisekedi ».
Parlant de la crise qui secoue la province du Lualaba avec un conflit ouvert entre le gouverneur et sa vice, le notable d’Uvira pense que cette situation est liée à la frustration généralisée qui règne au sein du FCC avec certains acteurs qui se sentent marginalisés.
Répondant à ceux qui le traitent d’opportuniste politique, celui qui se considère comme le partenaire privilégié du président Félix Tshisekedi, soutient qu’il avait quitté l’UNC de plein gré afin de créer son propre parti politique, l’Alliance pour la République et la Conscience nationale (ARCN).
Pour ce qui est du FCC, Justin Bitakwira rappelle qu’il n’a jamais appartenu à une structure ou une instance du FCC. En concluant l’entretien, il a comparé l’action politique actuelle de la RDC à une perestroïka nationale.
« Tout congolais où qu’il se trouve, doit comprendre qu’il y a un changement qui est en train de s’opérer en RDC », a-t-il fait savoir, appelant au passage, les plus sceptiques à venir le rejoindre à l’union sacrée, le seul salut du peuple congolais.
Valentin Maheshe