Les faits qui lui sont reprochés remontent entre les années 2000 et 2003 dans les provinces de l’Ituri et du Haut-Uélé, dans le Nord-est de la République démocratique du Congo (RDC).
A l’époque, Roger Lumbala était à la tête du Rassemblement Congolais pour la Démocratie-National (RCD-N), un mouvement rebelle soutenu par l’Ouganda voisin. Depuis, il avait tronqué son costume de chef de guerre pour devenir ministre du commerce extérieur, jusqu’à postulé à l’élection présidentielle de 2006 en République démocratique du Congo.
Maintes fois reproché d’être imbibé dans la corruption et les détournements de fonds publics, Roger Lumbala était suspendu de ses fonctions en 2004 par l’ancien président Joseph Kabila. Il a su rebondir en 2006 en s’alignant derrière l’opposition politique congolaise affaiblie, et avait postulé sans être élu président de la République.
Sans abdiqué, l’ancien chef de guerre d’abord rejoint le M23 en 2011, avant de revenir se positionner à Kinshasa au sein de l’opposition politique toujours.
Avant son arrestation à Paris, Roger Lumbala venait de déclarer son soutien au chef de l’État , Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
La rédaction