Lors de son intervention, Ronny Jackson a souligné l’ampleur de l’instabilité qui y règne, marquée par la prolifération de groupes armés, l’absence d’autorité de l’État et une crise humanitaire grandissante. Il a décrit une zone en proie à la violence, où les civils subissent quotidiennement les exactions de factions rebelles et où les institutions étatiques sont quasi inexistantes.
Le membre du Congrès a également évoqué les conséquences de cette insécurité sur la population locale, notamment les déplacements massifs de civils, les violences sexuelles utilisées comme arme de guerre et l’incapacité du gouvernement congolais à reprendre le contrôle de cette région. Il a insisté sur l’urgence d’une action internationale pour stabiliser la situation et prévenir une détérioration encore plus grave de la crise humanitaire.
Son témoignage s’inscrit dans un contexte de tensions accrues en RDC, alors que les affrontements entre l’armée congolaise et les groupes rebelles, notamment le M23, se multiplient dans l’est du pays. L’intervention de Ronny Jackson devant la commission vise à sensibiliser l’administration américaine et le Congrès sur la nécessité d’une réponse diplomatique et sécuritaire renforcée face à cette crise persistante.