Ces propos sont du président provincial de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile, NDSCI Sud-Kivu, Nicolas Lubala au lendemain de la marche des étudiants du Sud-Kivu, la quelle marche a été interdite par le Maire de la ville de Bukavu ad. Intérim Sumuni Mukunda, avant que la police n’ait procédé à disperser les pauvres manifestants par des bombes à gaz lacrymogène le mardi 12 janvier 2021.
Devant un reporter de kivuavenir.com ce 13 Janvier, Nicolas Lubala fait savoir que la parole de l’autorité est concrète lors ce qu’elle ressemble aux actes qu’elle pose, ce qui n’est pas le cas pour la RDC étant donné que leurs actions restent loin de témoigner leur langage. Notre source fustige le fait de s’attaquer aux étudiants qui revendiquent un droit commun à l’intérêt du peuple par les éléments de la police qui sont aujourd’hui incapable de maitriser les inciviques qui sèment désolation sur l’ensemble de la ville et de la province en général.
« Je me demande d’où sont venus tous ces policiers qui ont utilisé des bombes à gaz lacrymogène contre les jeunes étudiants qui ne demandaient que la reprise des activités scolaires et académiques. Ils ne sont jamais visibles quand des malfrats opèrent et sèment de l’insécurité dans nombreux coins de la ville de Bukavu mais très musclés devant la population à mains vide sans casse ni turbulence », regrette le président provincial de la Ndsci.
D’après Nicolas Lubala, les activités au niveau de l’assemblée nationale et dans des hémicycles provinciaux devraient être suspendues pour le respect des mesures portant protection contre la deuxième vague de la covid 19.
Le président de cette structure citoyenne renseigne que malgré cette répression contre les manifestants, les étudiants accompagnés par la société civile et les différents comités de parents vont toujours se mobiliser pour passer à d’autres actions de grande envergure dans le seul but de réclamer la réouverture des activités scolaires et académiques au Sud-Kivu et sur l’ensemble de la république.
Tout en appelant le maire de la ville en place à ne pas commencer mal, la Ndsci l’invite à ne pas gérer comme son prédécesseur afin de n’écoper le pire que son maitre car l’intérêt de la population reste le centre d’intérêt de ses actions.
Claude Musengero