A sa une, ce journal fait savoir je cite « Bukavu enclavé meurt de faim dans un paradis agropastoral »
Jetant un coup d’œil sur son Editorial, le Souverain libre signale que depuis son retour de Kinshasa aux consultations nationales, le chef de l’exécutif provincial du Sud-Kivu est au tant dans l’itinérance que dans son cabinet Luxueux de Nyamoma. Il visite régulièrement des chantiers qui ne finissent pas. Au journal de revenir sur la construction de la route Place Mulamba-Ruzizi 1er qui s’est arrêtée vers le centre d’accueil protestant CAP de Nguba. La réhabilitation du rondpoint Major Vangu- Ruzizi 2 qui dure des lustres et vient de voir passer trois gouverneurs au gouvernail du Sud-kivu. Au souverain libre de rappeler que Yesu Yesu continue à casser les reins des habitants des hauteurs de Funu et Cimpunda. Selon cet Editorial, le gouvernement provincial semble mener une politique d’Autriche sur l’enclavement de Bukavu. Toutes les routes nationales passant par e chef-lieu du Sud-Kivu se retrouvent dans un état de délabrement avancé, presque hors ligne, bouchées. Dans cet Editorial, le journal signale que les vaisseaux routiers bouchés, la ville de Bukavu risque un accident « gastro nutritionnel » de faim. Les ventres creux ont des grandes bouches. Les étrangers financent la plupart des chantiers routiers. Certains compatriotes apportent des contributions. La gestion des autorités ne serait pas transparente fait savoir le Souverain Libre à travers l’Editorial de son numéro 257.
S’agissant du titre à sa une, le journal fait observer que les routes relient Bukavu au reste de la province du Sud-Kivu et de la RDC. Ces routes se retrouvent dans un état de délabrement avancé et deviennent des pistes d’obstacles et des parcours des combattants. Les Bukaviens éprouvent beaucoup du mal à vivre enclavés. Dans ce chapitre, il reste à noter qu’aucun de six axes d’intérêt national n’est praticable non plus carrossable. La route nationale n° 5, Bukavu-Kalehe-Goma est coupée à deux endroits. Les pluies diluviennes de Décembre 2020 gonflent les eaux de la rivière Lwanjoka et emportent le pont Kasheke dans le groupement de Mbinga Sud. Sur le meme axe au Nord, l’endroit communement appelé « chez les français » connait des fortes et cycliques érosions qui le rendent tristement célèbre. Le tronçon de route nationale n° 3, allant de Miti dans le territoire de Kabare à Hombo dans le territoire de Kalehe via le parc natinal de Kahuzi Biega (pnkb) est aussi incertain fustige l’hebdomadaire. Son « chez padiri » vers Bunyakiri devient une véritable mare à la moindre averse. Des gros bourbiers coupent la route à Bulambika.
Au journal d’ajouter que suite au délabrement des routes dans le territoire de Kalehe, deux rivières torrentielles emportent deux dames sous deux ponts délabrés. C’est dans le groupement de Kalonge où les rivières torrentielles de Luha et Kuha emportent successivement une mère et une fillette en février 2021. Ces dames glissent sur des ponts délabrés et rendent l’âme. L’une allait au marché et l’autre cultivait un champ.
Dans un autre axe, le souverain libre informe que les Scenarii sont similaires sur l’axe Bukavu-Kamituga de la route nationale n°2. Le tronçon Bukavu-Burhale est le seul passablement praticable.
Les véhicules de transport en commun partant de Bukavu n’atteignent plus Kamituga d’un trait fait savoir le journal qui ajoute que de l’autre côté de la nationale n°5,la route Bukavu-Uvira- Baraka nécessite une prompte réhabilitation. Sur cette dernière, plusieurs ponts dont celui de Sange, Lusenda, Mutambala sont endommagés si pas emportés. Les eaux du lac Tanganyika en crue viennent d’engloutir plus de cinq véhicules. Insistant sur ce point, cet hebdomadaire rappelle que le gouverneur Théo Ngwabidje vient de passer deux années à la tête de la province du Sud- Kivu et ne semble se préoccuper que par les routes de la ville de Bukavu qui ne s’approvisionne en denrées alimentaires principalement à partir des pays voisins dans la région. Réparer les vaisseaux routiers dans les territoires et la province redeviendrait u grenier agropastoral conclut le Souverain Libre qui,
Dans un autre chapitre revient sur les accusations portées contre le gouvernement provincial sur la spoliation des concessions de la Sominki. Revenant sur ce point qui a été l’objet d’un article publié jadis par le média Kivuavenir.com, l’hebdomadaire Souverain Libre revient sur les mêmes propos selon lesquels, le gouvernement provincial du Sud-Kivu serait en train de spolier quelques concessions de la Sominki en liquidation. Des voix s’élèvent pour dénoncer la supercherie annonce le journal qui précise l’opinion sur l’arrêté n°20/087/CAB/GP/SK de la 4/11/2021 portante attribution d’une parcelle qui venait d’être publié clandestinement.
Dans ce document officiel de deux pages écris le Souverain Libre, on y découvre deux paragraphes phares dont la réalité ne concorde pas à des dispositions légales y relatives. Selon le document e premier stipule que le gouverneur prend en considération la demande introduite par Lugedo Kikuni Sulemani alias Soulé sur base d’une proposition faite par le ministre provincial des travaux publics. Le second paragraphe en terme décisionnel octroie au concerné la parcelle à usage résidentiel située entre les numéros 38 et 39 au quartier Malupango en commune de Mobale dans la ville de Kamituga. La parcelle est d’une superficie de 32 sur 16 mètres. Selon ce document exploité par le journal, cette concession est occupée par des anciens travailleurs de la Sominki en attente de sa liquidation. Selon les témoignages recueillis par le journal l’opération se serait faite pour 49000 dollars américains. « Si cela s’avère vrai, Théo Ngwabidje aura complètement sapé sa personnalité en trempant dans des antivaleurs » juge un acteur de la société civile travaillant pour le compte du groupe thématique mines cité par le journal.
Des langues pendues indiquent que cette opération aurait profité au numéro un de la province avec la facilitation du député provincial Innocent Kababili natif du coin renseigne le Souverain Libre.
Eu égard à ce qui précède, l’hebdomadaire écrit que certains activistes des droits humains fustigent l’acte du gouverneur qui, selon eux, viole quelques dispositions légales en vigueur en RDC. D’autres vont jusqu’à évoquer l’article 110 de la loi n° 015/2002 du 16 Octobre 2002, portant code du travail. S’agissant des voies de sortie, le journal signale qu’un recours aux fins de l’annulation de l’arrêté provincial du gouverneur vient de lui être adressé. Ce recours a été fait par le cabinet d’avocats Nepangi et confrères en date du 20 Janvier 2021.
Ishara Masirika