Dans son nouveau numéro où la dot et mesures barrières contre Covid sont également exploités, le 265 ème numéro dont copie a été déposée à la redaction de kivuavenir.com, l’hébdomadaire le Souverain Libre paraissant à Bukavu au Sud-Kivu, retorque atravers ces nouveaux et spéciaux titres.
Dans son éditorial sur la dot et antidote, ce journal rappelle qu’une proposition de loi initiée par le député national élu de la circonscription électorale de Kinshasa, Daniel Mbau, fixant la dot à 500 dollars américain dans les milieux urbains et 200 $ dans les campagnes rurales reste d’actualité. Selon le Souverain Libre, dans un pays comme la RDC qui compte plus de 400 groupes ethniques, chaque coutume fixe la dot dans l’immense diversité culturelle.
Selon l’hébdomadaire, les questions des salaires, infrastructures, de la santé et de sécurité sont plus urgentes, car la dot est un cadeau et non un achat estime-t-il.
Poursuivant avec ce chapitre, le Souverain libre titra à sa septième page, la femme n’est pas une marchandise et les fiançailles ne sont pas chronométrées.
Cité par ce Journal, Jean Moreau Tubibu acteur social au groupe Jérémie estime que proposer ou fixer la dot, de surcroît par une loi, indique que c’est un sacrilège, un blasphème contre la tradition congolaise. Pour cet acteur de la société civile, la femme n’est pas un objet ou une marchandise étalée sur le marché pour être vendue. De son coté, la secrétaire exécutive du Caucus des femmes pour la paix, Solange Lwashigacité par l’hebdomadaire,demande le retrait de cette proposition. cette actrice de droits des femmes indique que cette proposition ne met pas en valeur la dignité de la femme.
Changeant de chapitre, le journal s’interesse de la troisième vague de covid 19 qui secoue la ville de Bukavu. Dans ce sujet, on peut lire, les langues chuchotent des mots de suite de corona virus. Les nez portent des masques de protection. Les mesures barrières s’affichent ou se réaffirment ça et là. Les provinces proches et les voisins sont fort touchés et se confinent.
A sa cinquième page, la même préoccupation reste commentée, faisant un tour au marché central de kadutu, dans la commune du même nom dans la ville de Bukavu, il est noté que les foules sont exposées au covid 19, surtout à cette troisième vague qui selon le journal, est plus contagieuse et très virulente que les deux première du fait que l’inauguration des réservoirs servant comme des laves-mains traîne.
Le marché de Kadutu compte chaque jour plus de 4 mille vendeurs, et peut-être plus de 40 mille clients ou visiteurs. Trois grands tanks ou gros réservoirs d’eau traînent à être inaugurés pour lutter contre la troisième vague de corona virus. Le PNUD finance mais la ville néglige, écris le Souverain Libre.
D’un marché à un autre, dans le marché Beach Muhanzi, au quartier Nkafu de la même commune de Kadutu, un abattoir manque de l’eau au bord du lac Kivu. Le journal reporte que chaque jour, au moins une centaine de vaches et porcs proviennent des territoires d’ Idjwi, de Kalehe et du pays voisin le Rwanda pour être abattus à l’abattoir du marché Beach Muhanzi, un deuxième après celui d’Elekat, à l’approvisionnement de la viande aux marchés de la ville de Bukavu, mais ne possède qu’un seul robinet.
Les vétérinaires arrivent lors de l’abattage, ils assistent en inspectant la viande à vue d’oeil et puis ils proclament propre à la consommation humaine et bonne pour aller être vendue. Ils semblent plus préoccupés à percevoir l’argent des frais et les échantillons de la viande inspectée, peut-on lire dans les colonnes de cet hebdomadaire.
Parmi plusieurs autres sujets commentés dans ce nouveau numéro du journal le Souverain libre, on cite celui titré; les loups de la police dans la bergerie des marchés pirate. Dans ce chapitre, le souverain Libre demanderait à la mairie de Bukavu d’augmenter la capacité des marchés existants et en aménager ou construire d’autres. La ville de Bukavu approche deux millions d’habitants et la population se débrouille pour survivre rappelle-t-il.
Claude Musengero