Devant nombreuses personnes réunies en la salle Concordia de l’Archevêché de Bukavu au Sud-Kivu le 14 Novembre 2020, le Centre d’Appui à la Promotion de la Santé CAPSA, a montré le champ dévasté par le diabète et il a été demandé à la communauté d’être prudente. En virons 500 millions de personnes sont atteintes et vivent avec le Diabète au monde tel que ressorti dans l’Atlas 2019. La présidente du CAPSA, Marie Migani signale qu’en province du Sud-Kivu et sur l’ensemble de la République démocratique du Congo RDC, la situation semble prise à la légère du fait qu’aucun bilan officiel n’est livré malgré le nombre des diabétiques en province et sur l’ensemble du pays.
Ce qui aggrave plus, la situation du diabète au pays étant donné que l’état Congolais n’y attire pas trop d’attention. « Nous demandons à nos autorités de voir dans quelle mesure nous pouvons avoir des données réels du diabète par an comme tous les autres états du monde, et nous en tant qu’organisations de la société civile ensemble avec la population de mettre pression à ces autorités afin qu’il y ait une main d’appui aux malades de Diabète ainsi que leurs familles. » signale la présidente du Capsa.
Selon cette structure de la société civile, si les autorités avaient songé sur le cas du Diabète tel que ça se fait chez les survivants du virus du Sida VIH, le nombre de diabétiques ne s’élèverait pas au nombre actuel. Le Capsa ajoute de dire qu’une fois les parlementaires votaient une loi portant accompagnement des personnes vivant avec le Diabète, le gouvernement serait contraint de prendre une décision urgente. Depuis le lancement de ses actions, le Centre d’appui à la promotion de la Santé a inscrit une ligne budgétaire pour la prise en charge des diabétiques en province depuis 2009, une action sans suite dix ans après.
Le Capsa a malgré la limite de ses moyens, capacité les relais communautaires ensemble avec d’autres prestataires de santé pour la bonne prise en charge des malades mais aussi la sensibilisation de la communauté quant à ce qui est du Diabète et comment s’y prendre. Pour renforcer quelques centres de santé de la province dans la lutte contre le Diabète, cette asbl a mis à leur disposition certains matériels de dépistages comme le Glycomètres et autres pour doser la glycémie.
Tel que l’ont voulu savoir nombreux participants, le diabète se manifeste par plusieurs signes tel la fatigue, une soif intense, une faim insatiable, urine fréquente, avortement à répétition, mort-nés et plusieurs autres. D’après nos sources, une fois détecté trois à quatre de ces signes il est conseillé de se faire dépister urgemment.
Une fois atteint du Diabète, il nous est demandé de contrôler notre alimentation en consommant plus les fruits, légumes que les chaires.
Prendre une quantité suffisante d’eau chaque jour, faire des exercices physiques mais aussi savoir gérer les stress. Selon certains professionnels de santé contactés, trois facteurs entrent dans l’origine du diabète.
C’est tel le facteur héréditaire, le facteur environnemental mais également une fois exposé devant un stress prolongé. S’agissant de type de diabète, il y en a deux. Celui du type 1 qu’on appelle diabète juvénile qui est fréquent chez les jeunes de 0 à 19 ans, Mais également le diabète du type 2 fréquent chez les adultes de 20 au-delàs. Il y a également le diabète qu’on appelle gestationaire fréquent chez les femmes en ceinte.
C’est pour cette raison qu’il est recommandé une fois en ceinte, la femme doit doser la glycémie. D’après nos sources, personne n’est épargnée de cette pathologie plutôt être prudent. « Celui qui détient l’information a le pouvoir, il nous revient de nous informer d’avantage car on revendique ce qu’on connait, approprions-nous cette problématique pour qu’ensemble nous formions un bloc et aller au près de nos autorités pour demander leur implication par apport à la prise en charge des malades à diabètes » interpelle main à la joue Marie Migani, qui estime que le diabète tue vite et nombreuses gens plus que le Sida et il n’a pas fallu que les autorités gardent silence là déçu plutôt s’y impliquer vivement pour une décision pouvant diminuer son taux de mortalité.
Ishara Masirika