Ils s’opposent à la réduction de leur prime locale à hauteur de 25 pour-cent. Pour Shukuru Batachoka Alphonse président de la délégation syndicale de cette institution,cette diminution est énorme surtout en cette période de fin Dans entretien avec Kivuavenir.com, celui-ci ,affirme que pour les agents, c’est une surprise de percevoir 75% de leur prime alors que les raisons de cette réduction ne leur ont pas été données. Pour Batachoka Shukuru, cette situation constitue une preuve d’une crise de gouvernance que seul le Ministre de l’enseignement supérieur et universitaire peut résoudre.
« c’est environ un trimestre durant le quel on est entrain de revendiquer sur les problèmes liés à la gouvernance de l’Université à tous les niveaux, nous avons constaté qu’il y a une crise de gouvernance et de manière préventive nous avons écrit pour demander à l’autorité une réunion mixte dans laquelle nous nous sommes convenus qu’on devrait élire deux commission ; l’une pour pour se charger de l’audit administratif, académique et financier et l’autre pour reanalyser tous les dossiers des engagements irréguliers qui ont eu lieu au sein de cette institution. Mais toutes les deux commissions n’ont pas été nommées et voilà que nous sommes en sit-in pour revendiquer le paiement de 25% restants de notre salaire.Nous avons rencontré l’autorité ce matin pour lui dire qu’il fallait qu’on trouve une solution immédiate à travers une réunion mixte, la réunion qui devrait réunir le comité de gestion, les représentations des corps et élargir un certain nombre d’agents pour examiner la crise et savoir ce qui est à la base de ce deficite mais malheureusement c’est de manière surprenante que l’autorité a boycotté la dite réunion et nous agents sommes ici pour qu’on nous paye notre prime »,explique Shukuru Alphonse
Ils demandent à la hiérarchie de s’investir pour trouver une solution durable et mettre un terme à ce qu’ils appellent des scènes régulières assistées au sein de l’Université Officielle de Bukavu en occurrence des tensions, des suspensions d’activités à cause du problème de gouvernance de cette institution supérieure.
Nous avons tenté en vain de joindre le Recteur de l’UOB incriminé pour sa version de fait.
Signalons que cette manisfestation est intervenue un mois après la suspension de quatre chefs des travaux de cette institution qui ont été remis dans leurs fonctions par la voie de médiation après des actions qui ont été menées par leurs collègues enseignants.
Ils signalent que les examens de la deuxième session se déroulent normalement.
Jeremie Baraka