Durant trois jours, les participants à ces assises vont échanger sur comment rendre plus cohésif le climat social qui existerait entre parties prenantes lors d’une manifestation qui ferait menace à l’ordre Public.
Sous la houlette de l’Unesco, l’Atelier porte sur différentes thématiques dont le centre d’intérêt reste cette liberté de la presse face aux impératifs du Maintien de l’ordre Public.
Au cours de cette première journée, il a été question de levé l’équivoque quant aux complexes et réticences qui existeraient entre les services de l’ordre et les chevaliers de la plume.
Après exposé sur les impératifs du Maintien de l’ordre Public au regard des instruments juridiques nationaux sous l’orientation du Décret-loi 196 du 29 janvier 1999 portant réglementation des manifestations et des réunions publiques, les participants ont interprété le texte en tirant des confusions qui existerait dans les manifestations.
Au cours de cet exposé, le professeur Adolphe Kilomba a énuméré les types de manifestations comment et à quand les tenir en bonne collaboration entre autorités compétentes et organisateurs des manifestations. Un outil qui venait d’éclairer les participants qui avaient encore plusieurs confusions dans la tenue des manifestations.
S’agissant des texte légaux, il a été noter que les lois du pays en commençant par la constitution de la RDC en son article 26, protègent la liberté de manifester et aux autorités compétentes et structures citoyennes de bien les manipuler.
Dans ses objectifs stratégiques spécifiques, l’UNESCO encourage la formation des forces de sécurité à mieux comprendre le rôle et la fonction des journalistes dans les sociétés démocratiques et ces derniers à mieux comprendre les restrictions à la liberté de la presse dans des situations d’exception. Pour cette Organisation internationale, les forces de sécurité et les journalistes doivent faire respecter les droits des citoyens à la liberté d’expression et aux journalistes de respecter les impératifs de maintien de l’ordre Public.
Au cours de son Exposé sur la situation sécuritaire des journalistes en RD Congo, Me Pascale Mupenda du Partenariat pour la protection intégrée PPI, a présenté plusieurs dizaines de cas dont ont été victimes des journalistes tel que retracé dans le rapport de Journaliste en danger JED comme a reporté Kivuavenir.com.
Parmi les intervenants du jour on peut encore citer Joseph Potopoto et Claudine Ndaya agents de l’UNESCO, on trouve également Darius Kitoka et Egide Kitumaini membres de la direction provinciale de l’Union nationale de la presse du Congo Unpc Sud-kivu.
La deuxième journée portera sur d’autres thématiques qui porteront sur le même sujet.
Ishara Masirika.