A sa une le journal parle de 24 ans, après son assassinat, la béatification de Mon seigneur Christophe Muzihirwa toujours attendue. Dans son éditorial le journal porte sur les Sacrifiées des guerres.
S’agissant de l’assassinat de mgr Christophe Muzihirwa, le journal signale que les chrétiens Catholiques attendent toujours la béatification de cet ancien archevêque de Bukavu. Selon cet hebdomadaire, la procédure vient de quitter la phase diocésaine et celle romaine débute bientôt. Plusieurs manifestations viennent d’être organisées pour ouvrir le Jubilé d’argent de la disparition de ce grand serviteur de Dieu.
Dans un autre chapitre, ce journal promotionnel de la démocratie et de la femme quitte la ville de Bukavu pour le territoire insulaire d’Idjwi. Dans cette ile, une femme enceinte meurt de suites des coups lui assenés par son mari bon mangeur au niveau du bas ventre et cela pour une histoire de piment. Au Souverain Libre d’ajouter que les dames du village manifestent et exigent que le présumé meurtrier soit lapidé à mort. Selon ce journal, la Justice populaire allait exécuter la sentence n’eussent été les promptes interventions des autorités. Pour cet hebdomadaire, ce crime rouvre les débats sur les violences domestiques dans le territoire insulaire d’Idjwi en plein lac Kivu et dans toute la RDC. Le drame se passe un certain Jeudi 29 Octobre vers 20 heures, Byamungu Runyezi un trentenaire et pêcheur de son état, habitant le village Buhumba dans le territoire Insulaire d’Idjwi, rentre-chez-lui et demande bonnement la nourriture à son épouse Asifiwe âgée de 21 ans et mère de deux enfants. La ménagère met vite le repas sur la table continu le Journal qui raconte qu’aussi tôt à table, le chef du petit foyer demande du piment. La conjointe court chercher ce Condiment mais rentre sans solution. Byamungu pique une grande colère et une rage soudaine. Il se met à assener des coups brutaux au niveau du bas ventre d’Asifiwe en ceinte. Evacuée d’Urgence au centre de Santé de Kasihe, 7 heures plus tard, aux petites heures du Vendredi 30 Octobre, Asifiwe rend l’âme.
L’hebdomadaire tourne la page et parle politique dans un Lu pour vous. Félix Tshisekedi en quête de nouvelles alliances. Dans ce sujet, Le Souverain Libre rapporte que le président Congolais lance des Concertations nationales à partir du Lundi 2 Novembre. Un tremblement de terre au sommet du pouvoir en République démocratique du Congo, et les répliques n’ont pas fini de se faire ressentir même peut-être au-delà des frontières relaye le souverain libre. Politique toujours, à sa page 7, ce journal revient sur le message du Chef de l’Etat adressé à la nation le 23e jour du mois d’octobre. Le président Félix Tshisekedi consulte pour refonder l’action gouvernemental titre le Souverain Libre, qui ajoute que le chef de l’Etat Congolais vient de s’adresser à la nation dans un contexte exceptionnel de fragilité. Le pays connait des crises récurrentes. Pour préserver les acquis de l’alternance, le président de la République décide de Consulter les leaders politiques et sociaux afin de recueillir leurs opinions pour créer une union sacrée de la nation et la refondation de l’action gouvernementale. Conclut le journal avant de revenir sur l’intégralité du discours présidentiel à la nation.
Portant son attention sur l’éducation de la jeune fille à l’intérieur de la province du Sud-Kivu, le Souverain Libre rappelle que la fille de Cifunzi dans Kalehe ne va pas à l’école.
L’hebdomadaire signale que grâce à l’appui financier de Norwegian Church aid (Nca), il a organisé des revues de presse participatives pour clarifier les valeurs et transformer les attitudes face aux violences basées sur le genre dans le territoire de Kalehe. Les filles de Cifunzi ne vont pas à l’école. Les familles privilégient les études des garçons, informe le journal. « Les filles n’accèdent pas facilement aux mêmes opportunités que les hommes. La gente féminine est destinée au mariage et à fabriquer les enfants. Les filles ne vont pas terminer leurs cursus scolaires en bonté », affirme révoltée au micro du Souverain Libre, Ansima Chiza, Suante de tous les pores et un lourd panier au dos.
Dans sa devise, cette presse œuvrant à l’Est de la République démocratique du Congo, insiste sur la liberté de la presse qui reste un droit et non pas un cadeau du politicien.
Fin de la Revue de presse
Ishara Masirika.