À 69 ans, le cardinal Prevost devient le premier pape originaire des États-Unis à être élu à la tête de l’Église catholique romaine. Originaire de Chicago et membre de l’Ordre de Saint-Augustin, il occupait jusqu’à présent un rôle clé à la Curie romaine en tant que préfet du Dicastère pour les évêques. Sa réputation de pasteur à l’écoute, son expérience missionnaire au Pérou et son engagement pour la réforme de la gouvernance ecclésiale ont contribué à rassembler les suffrages des cardinaux.
Depuis le balcon central de la basilique Saint-Pierre, le cardinal protodiacre a prononcé les mots solennels : “Habemus Papam.” Quelques instants plus tard, Léon XIV est apparu pour saluer la foule et donner sa première bénédiction apostolique Urbi et Orbi. Dans un discours empreint d’humilité, il a appelé à « la paix, la justice et l’unité » dans un monde marqué par les divisions.
Le choix du nom Léon XIV fait écho à une tradition de papes réformateurs et puissants. Le dernier pape à avoir porté ce nom, Léon XIII (1878–1903), était connu pour sa doctrine sociale et son engagement en faveur des travailleurs. Un signe fort que le nouveau pontife entend inscrire son pontificat dans une dynamique de renouveau, de dialogue et d’action.
Léon XIV devra faire face à de nombreux défis : renforcer la transparence de l’Église, relancer la foi en Europe tout en accompagnant sa croissance en Afrique et en Asie, et défendre la dignité humaine face aux crises mondiales. Son élection marque le début d’un nouveau chapitre pour l’Église catholique, tourné vers l’avenir, mais enraciné dans une tradition millénaire.