Très tôt la matinée de ce dimanche 30 avril 2023, des jeunes filles et garçons ainsi que des vieux, tous de la dynamique Débout Julien Namegabe, étaient dans la rue, pour une marche de santé
Partie de la place de l’indépendance, cette marche avait comme point de chute, à Bagira, précisément à l’entrée du bureau communal
Tous, dans leurs tenues de sport, les marchants ont effectué quelques exercices physiques pour leur santé
Le coordonnateur de la dynamique portant son nom, Julien Namegabe, a souligné que l’objectif de cette marche de santé était, d’après lui, le bien-être physique.
« Quand il y a des exercices physiques, ça nous permet de développer les facultés intellectuelles, ça remet les muscles à leur place. Ça nous détend également. Parce que nous avons déjà une personne en bonne santé, une personne avec le bien-être physique, mental et social » a-t-il fait savoir
Loin du bien-être physique, le deuxième objectif de cette marche était, indique ce cadre de l’APOCM, de sensibiliser la population de Bagira sur le renouvellement de la classe politique en intégrant cette dynamique
« Notre marche de santé avait aussi un autre objectif, de sensibilisation de la communauté pour adhérer dans la dynamique Débout Julien Namegabe, mais également pour soutenir notre parti politique cher à Olive Mudekereza, son président national, l’APOCM », rapporte cet ancien acteur de la société civile
Et d’ajouter ;
« Mais aussi, une façon de demander aux jeunes de s’en approprier le processus électoral. Qu’aujourd’hui, nous cessions de nous lamenter, que nous cessions de jeter des pierres à ceux qui ont échoué, mais de nous sensibiliser, de nous conscientiser, de nous ramener aussi et dire que c’est possible de former un cadre d’échange où les jeunes se réunissent et donnent leurs points de vue sur le changement et montrent également les facultés qu’ils peuvent disposer pour changer le pays »
A en croire celui-ci, le peuple congolais n’a plus besoin des hommes des paroles, mais plutôt estime-t-il, ceux ayant le souci du développement
Il ajoute que ce même exercice va se poursuivre sur toute l’étendue de la ville de Bukavu, pourquoi pas dans les territoires ?, se demande Julien Namegabe
Claude Musengero