Dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu des conflits fonciers font actuellement un grand défi majeur entre des habitants, une chose qui du moins reste à la base de plusieurs cas d’insécurité perpétrée dans plusieurs quartiers et territoires de cette province.
Le cas le plus récent est celui d’un citoyen Bahati Banyanga Serge résidant au quartier Kyeshero qui actuellement craint pour sa sécurité à causes des plusieurs menaces qui pèsent contre lui et de mande aux autorités compétente de lui garantir une sécurité.
Ceci suite à un dossier judiciaire qui l’oppose avec Me Anselme Kitumaini, défenseur judiciaire « qui plaidait son cas au tribunal de grande instance de Goma »
C’est ce que témoigne ce dernier lors d’une interview accordée au Kivuavenir Rédaction, il indique être occupant de sa concession depuis plusieurs années ‘’lui donné par son père’’.
Il l’accuse de faux usage des faux dans l’objectif de détenir illégalement sa concession
Pour lui, c’est inadmissible que les personnes qui doivent aider les citoyens à accéder à leur droit se transforment à des ‘’escrocs’’
« J’ai invité Me Anselme Kitumaini comme défenseur judiciaire et conseiller dans cette affaire pour m’aider à me défendre devant la justice contre les personnes qui voulaient me ravir ma propre concession, en un moment donner il a été faible de me défendre devant la justice j’ai été obligé de l’abandonner et chercher un autre. je lui avait meme offert 2 parcelles pour son couragement, en un certain moment il a commencé à utiliser ma signature et celle de mon père pour utiliser mes documents et récupérer la parcelle, et aujourd’hui il commence à utiliser des grands malfaiteurs de la ville pour m’attaquer ainsi que toutes les personnes qui ont achetés certaines de mes parcelles, je ne lui demande même pas les deux parcelles que je lui avais offerte, seulement je regrette du fait qu’il peut continuer à agresser les personnes à qui j’avais déjà vendu d’autres lopins » regrette-t-il.
Il indique tout de même avoir déjà saisi différentes instances judiciaire dans l’objectif de lui remettre dans ses propres droits.
« Actuellement moi et mon père et toute la famille en général, vivons dans une grande crainte et nous ne pouvons plus passer même la nuit à la maison, il a même introduit l’affaire devant l’auditorat militaire pourtant suis pas militaire, j’ai même mainte fois été emprisonné et libéré après comparution» a-t-il ajouté.
Contacté à ce sujet Me Anselme Kitumaini s’est réservé de tout commentaire et promet de se prononcer dans les jours qui suivent avec d’amples détails.
Bahati lance un cri d’alarme à toutes les autorités de lui garantir une meilleure sécurité afin que la justice le rétablisse dans ses droits.
Rédaction