La Haute cour militaire a commencé à auditionner les différents renseignants dans l’affaire qui concerne le député national Édouard Mwangachuchu.
Au cours de l’audience de ce mardi 6 juin, la justice militaire a entendu l’ancien commissaire provincial de la police au Nord-Kivu (2013-2017), actuellement Directeur national des Renseignements Généraux de la PNC, Vital Umiya Awashango. Ce dernier a affirmé dans sa déposition que malgré sa qualité de signataire au nom de la RDC du contrat de gardiennage de la mine SMB, il ne reconnaît pas avec exactitude qui avait représenté la SMB lors de la signature dudit contrat. Il a affirmé en outre, connaître que la SMB était la propriété du député Mwangachuchu lors d’un conflit minier avec la coopérative des creuseurs miniers artisanaux de Masisi (COOPERAMA).
“En tous cas, le nom du propriétaire de SMB je ne connais pas. Mwangachuchu, moi je le connais comme un notable du Nord-Kivu, un député qu’on connaît. C’est après que j’apprends que SMB appartenait à Mwangachuchu. Il y a eu un conflit entre la SMB et COOPERAMA. C’est lorsqu’il y a eu ce conflit entre les artisanaux représentés par la CO0PERAMA et que Mwangachuchu a représenté la SMB, c’est là que j’ai su que la SMB appartenait à Mwangachuchu. Ce dossier est encore au niveau de la justice”, a répondu Vital Awashango aux questions de la Haute cour militaire.
Les auditions des renseignants vont se poursuivre le vendredi 9 juin prochain. D’autres renseignants attendent l’autorisation de sortie pour quitter la province du Nord-Kivu afin d’atteindre la capitale congolaise. Il s’agit notamment de l’actuel commissaire provincial du Nord-Kivu Aba Van Ang.
Édouard Mwangachuchu et son co-prévenu sont soupçonnés d’entretenir des liens avec les rebelles du M23. Ils sont poursuivis pour trahison, participation à un mouvement insurrectionnel, détention illégale d’armes de guerre. Ces poursuites ont été déclenchées à la suite des découvertes des armes de guerre dans la résidence d’Edouard Mwangachuchu à Kinshasa et aussi dans les locaux de sa société SMB à Masisi au Nord-Kivu à l’est de la République Démocratique du Congo.
Valentin Maheshe
Ce procès nécessité célérité dans la procédure et une diligence pour en découdre une fois pour toutes dans le chef des juges et du MP. Néanmoins, les complices, les coauteurs et autres associés dans cette affaire risqueraient, une fois dénichés, de rendre ce procès plus politique que juridique. Ce qui decouragerait son issue tant attendue. Il ne nous est pas permis de douter jusqu’à ce stade là de la compétence, l’impartialité et la sagesse du juge naturel de l’honorable Édouard M.
Moi, état un congolais du Kivu,je n’ai que le regret. Nous n’avons pas de chances comme le autres. Dieu vas aussi nous venir en aide.