Jean Chrysostome Kijana, président national de la NDSCI et accompagnateur des habitans de Mbobero dans le dossier qui les oppose à l’ancien président de la RD Congo et sénateur à vie Joseph Kabila, l’a dit lors d’une marche de colère organisée par les habitants de mbobero ce lundi 07 décembre 2020 dans la ville de Bukavu.
Ceci après l’assassinat du Jeune Iragi Patrick tué par balle réelle ce dimanche 06 décembre par un militaire de la garde républicaine commis à la garde de la concession de Kabila à Mbobero.
Partie de l’hôpital général de Bukavu où est gardé le corps de la victime jusqu’au gouvernorat de la province où leur mémorandum a été lu et déposé entre les mains de l’autorité provinciale.
Dans leur mémorandum adressé au président de la république, ces habitants sollicitent l’implication personnelle du chef de l’Etat afin qu’ils soient remis dans leur droit.« Depuis janvier 2016, notre village est surmillitarisé, des compagnies entière de la arde républicaine et d’autres unités des FARDC y sont déployés, lourdement armé, ont dirait dans un véritable champ de bataille. Ces éléments de nos FARDC payés et équipée en arme comme en munition par l’argent du peuple congolais sont réduit en une milice au compte d’un individu et ceux en violation de l’article 188 de notre constitution et se livre à une véritable rasiant et exaction contre les paisibles citoyens que nous sommes », regrettent les habitants de mbobero dans leur mémorandum.
Ces habitants indiquent que des lors ils sont été surpris par l’accaparement et l’expropriation qui selon injuste et illicite de leur terre, champs et propriétés par la famille de l’ancien président Joseph Kabila, pourtant habitant sur cette terre de leurs enceintres il ya plusieurs décennies.
Ils soulignent que depuis que ces militaires sont à mbobero, quatre cas d’assassinat y sont déjà enregistrés.
« Au vue de tout ce qui précède et étant arrivé au bout de notre patience non violant, nous portons à votre excellence les décisions suivantes : la suspension de tout dialogue avec nos bourreaux, à savoir la famille Kabila, ses intermédiaires, ainsi que tous les techniciens de cadastre de la circonscription foncière de Kabare. Nous sommes entrain de d’exiger l’ouverture dans une procédure de flagrance d’un procès contre le militaire qui se donne l’audace de tirer à bout portant sur un paisible citoyen, tout simplement par ce qu’il dispute autour d’un téléphone portable. La troisième décision est que nous venons de donner 72 heures aux autorités publiques, pour que tout militaire, policier, tout agent de service de sécurité puissent quitter la colline de Mbobero. Nous ne voudrions plus voir des militaires à Hongo », indiquent-ils.
Reçu au gouvernorat par le directeur de Cabinet adjoint de gouverneur, Daniel Lwaboshi leur a promis de faire arriver leurs doléances à qui de droit.
Charles KB