Les organisations de la société civile et les mouvements citoyens constatent avec beaucoup d’amertume la montée d’une tension intense au niveau de la province du Sud-Kivu qui risque d’exploser si rien n’est fait dans l’extrême urgence.
Dans une déclaration, ces forces vives du Sud-Kivu proposent quelques pistes de solutions afin de chercher comment résoudre cette situation dans laquelle se trouve la province actuellement.
Parmi les voies de sortie de cette crise politique, c’est entre autres, un dialogue de vérité entre les filles et fils du Sud-Kivu.
Ce dialogue de vérité aura pour but de permettre de se regarder dans les yeux, se dire des vérités, mais aussi réfléchir sur les causes et pistes de solutions pouvant conduire cette province à un développement durable.
“Ce dialogue impliquera les personnes clés, et quelques structures citoyennes sérieuses ainsi on pourra réfléchir sur le rôle que doit jouer chacun de nous pour faire de la province du Sud-Kivu un Oasis de paix, où régnera la cohabitation pacifique entre les communautés, la concorde, la stabilité gage du développement. Ainsi il faudra réfléchir sur les acteurs clés en tenant compte de la compétence de chacun autour du gouverneur de province pour faire décoller la province du Sud-Kivu. Une gestion orthodoxe de la chose publique devra être le crédo des ces nouveaux mandataires qui devront être mis en place et n’auront qu’une seule mission, celle de travailler urgemment et ardemment pour l’émergence et le développement du Sud-kivu loin des guéguerres politiques stériles”, peut-on lire dans cette déclaration.
Se réunir comme les notables du Sud-Kivu le font souvent ne coûte à rien ces derniers pour désigner les mandataires en province, mais cette fois pour réfléchir sur le développement de notre province.
Celles-ci renseignent qu’il est irresponsable de faire porter le chapeau de l’échec à une seule personne du gouverneur aussi longtemps que la majorité d’entre les filles et fils du sud-Kivu aurait des représentants à des différents postes dans le gouvernement provincial.
Pour les organisations de la société civile et les mouvements citoyens réunies au sein des forces vives, l’opinion ne cesse de se demander, que gagne le peuple dans les bras de fer entre certains notables qui considèrent désormais la province comme un bien privé où ils peuvent facilement changer des gérants selon leurs humeurs.
Malheureusement, par grande surprise, certaines structures citoyennes qui devaient être une église au milieu du village prennent position en lieu et place de prêcher la paix et la cohabitation pacifique entre les filles et fils du Sud-Kivu.
Des vraies structures citoyennes ne devraient pas choisir la voie de la case brulée en se constituant en bouclier de certains notables vivants à Kinshasa et en province qui ne jurent que la déstabilisation éternelle des institutions de la province, oubliant que celle-ci constitue un frein au développement, regrettent-elles.
Charles KB