Ceci ressort d’un entretien tenu ce Jeudi 24 Juillet 2025 avec la Rédaction de votre Média.
Pour François Mubalama, en cette période critique marquée par l’insécurité persistante, les tueries, les pillages et les violations des droits humains, la jeunesse et les acteurs de la société civile de Kabare Sud sont appelés à jouer un rôle déterminant dans la recherche d’une paix durable et d’une cohésion sociale renforcée.
Celui-ci précise que pendant la guerre, plusieurs rôles de la jeunesse doivent être développés et cultivés afin d’amener les habitants à comprendre le pourquoi de la situation et les outiller également sur les mécanismes majeurs.
François Mubalama demande aux jeunes d’être sentinelles de la paix, en refusant la manipulation, les discours de haine et toute participation aux groupes armés ou aux actes de violence, la mobilisation communautaire qui consiste pour les jeunes à Sensibiliser leurs pairs sur les valeurs de la paix, du vivre-ensemble et de la non-violence.
Celui-ci appelle également à un engagement civique qui consiste à Participer activement aux forums, dialogues communautaires et initiatives locales de résolution de conflits, veiller en citoyen.
Les jeunes sont appelés à dénoncer les actes d’insécurité et collaborer avec les autorités légitimes pour prévenir les dérives.
Dans un contexte déjà marqué par la guerre, l’acteur de Mubalama appelle à la promotion du développement, consistant à s’investir dans des actions locales de reconstruction, d’entrepreneuriat et d’éducation pour briser le cycle de pauvreté et de violence.
De leur côté, les acteurs de la société civile sont devenus à être des
Porte-voix des sans-voix, afin de défendre les droits des populations victimes et porter leurs revendications auprès des autorités compétentes, mener des plaidoyers pour la paix, consistant à exercer une pression constructive sur les décideurs pour une meilleure gouvernance sécuritaire et sociale,malgré la situation, jouer un grand rôle de facilitateurs du dialogue afin d’organiser des rencontres entre communautés, leaders locaux, services de sécurité et autorités administratives.
Le Président de la société civile Forces vives de Mudusa appelle également à la
Surveillance des droits humains qui consistera à documenter les cas de violations, alerter et collaborer avec les structures nationales et internationales.
S’engager dans le
Renforcement de la résilience communautaire, en appuyant les populations à travers des initiatives de solidarité, d’éducation citoyenne et de développement local.
” Kabare Sud a besoin d’une jeunesse engagée et d’une société civile forte pour restaurer la confiance, renforcer l’unité et bâtir une paix durable fondée sur la justice, la sécurité et la dignité humaine”, renchéri notre source.