Des officiels dont les ministres nationaux, députés nationaux représenté par l’honorable CÉDRIC Tshizainga KAPUMBA et provinciaux du Haut-Katanga, le gouverneur Jacques Kyabula et le président du Sénat Jean-Michel Sama Lukonde ont assisté à cette manifestation.
La nouvelle usine de KICO SA, cette jointe-venture entre la Gécamines et Ivanhoé mines voit les parts sociales de l’État congolais, à travers la Gécamines grimper, une hausse qui ira jusqu’à 80% d’ici 12 ans en tout.
“Notre participation a été revue à la hausse avec une augmentation importante de nos parts sociales par rapport au partenariat initial de 2006 nous permettant de bénéficier des dividendes supplémentaires. De 32% à 38% d’ici quelques jours, et nous passerons à 43% d’ici trois ans et à 80% dans 12 ans au plus tard”, a dit ce dimanche Jean-Robert Lukama, Président du Conseil d’administration de la Gecamines.
Celui-ci a expliqué que cette mine produisait, à l’époque, jusqu’à la fin des années 1980, plus de 140.000 tonnes par an, employant directement ou indirectement des milliers des travailleurs et contribuant économiquement et socialement à la splendeur du Shaba et de tout le pays à l’époque. Aujourd’hui, ajoute t-il, l’usine de zinc de Kico reprend vie. Cette vision ramène, d’après Jean-Robert Lukama, le meilleur succès gagnant-gagnant avec les partenaires dont Ivanhoé Mines.
Jean Lucien Busa, ministre du portefeuille a expliqué dans sa prise de parole que cette usine de zinc qui fait désormais de la RDC le premier pays producteur en Afrique va accroître les entrées dont le pays a besoin et relancer la vie économique et sociale dans la cité de Kipushi.
“Cette usine fait revivre une cité qui a connu plus de 30 ans d’arrêt, une léthargie économique avec son lot de conséquences économiques et sociales. Par cet investissement, vous relancez la République démocratique du Congo dans la production de zinc et la RDC sera le premier pays producteur de zinc en Afrique et ce dernier permettra aux portefeuilles de l’État par cette participation indirecte, d’accroître son patrimoine, ses capacités et son étendue dans la structure de l’économie congolaise. Ce projet débouchera, à moyen terme, au retour au bercail de ce joyau par la montée progressive de la Gécamines dans les capitaux de KICO, du transfert progressif d’actifs de 32 à 80%”, a-t-il ajouté.
Pour le ministre congolais des mines, son secteur se transforme progressivement en un levier majeur de création des richesses et d’emplois pour les populations. La mine de Kipushi, connue pour son gisement de zinc de classe mondiale représente, d’après le patron des mines en RDC, une opportunité unique d’augmenter les recettes d’exportation et de renforcer la position du pays comme acteur stratégique sur le marché mondial des minerais. La réouverture de cette usine après des années d’arrêts témoigne, poursuit-il, de la résilience et de la confiance retrouvée des partenaires privés et publics dans l’environnement économique et juridique du pays.
La cité de Kipushi située à près de 30 kilomètres de Lubumbashi et faisant la frontière avec la Zambie, verra ses activités économiques et sociales renaître au profit de la population de cette contrée.