Dans une déclaration forte, Epenge dénonce ce qu’il qualifie de “trahison historique” orchestrée par le président Félix Tshisekedi, qu’il accuse d’avoir hypothéqué les ressources stratégiques du pays — minerais, parcs naturels, lacs, gaz, or et terres — en seulement six années d’un pouvoir qu’il qualifie de « mal acquis ».
« L’histoire retiendra que pour survivre politiquement, Félix Tshilombo a accepté d’hypothéquer les minerais, les parcs, les lacs, le gaz, l’or et les terres du Congo, tout cela en 6 ans d’un pouvoir mal acquis. », déclare Prince Epenge.
Un accord pour la paix… ou pour la dépossession ?
S’il reconnaît la nécessité d’un dialogue et d’accords pour ramener la paix dans l’Est du pays ravagé par les conflits armés, Prince Epenge s’oppose fermement à ce qu’il appelle la “cogestion du Congo”.
Selon lui, le contenu réel de l’accord signé à Washington donne au Rwanda — par le biais des entreprises américaines — ce que Paul Kagame n’a pas réussi à obtenir militairement sur le champ de bataille : un accès indirect mais massif aux ressources congolaises.
Dans ce schéma, les sociétés américaines s’installeraient au Rwanda, y créant des emplois et une dynamique économique, pendant que la RDC deviendrait un simple “trou” d’extraction de matières premières, sans développement local ni bénéfice pour ses populations.
Un avertissement solennel au peuple congolais
Prince Epenge lance un appel à la vigilance et à la mobilisation :
« Le peuple doit se lever, car le Congo, terre d’avenir, est menacé ! »
Il appelle chaque Congolais à refuser la spoliation de leur pays sous prétexte de paix, à s’opposer à la cogestion imposée de l’extérieur, et à défendre la souveraineté nationale face aux arrangements diplomatiques qui favoriseraient d’autres États au détriment du développement du Congo lui-même.
Enjeux majeurs autour de l’accord de Washington
• Souveraineté nationale : Risque d’un affaiblissement du contrôle congolais sur ses propres ressources stratégiques.
• Développement économique : Déplacement de la valeur ajoutée vers le Rwanda et les multinationales étrangères.
• Stabilité politique : Risque d’une aggravation des tensions internes face au sentiment de dépossession nationale.
• Paix durable : Doutes sur l’efficacité de ces accords à réellement pacifier l’Est du Congo, si les causes profondes du conflit — pillage des ressources, exclusion économique, rivalités ethniques — ne sont pas traitées.
À l’heure où le Congo cherche à sortir de décennies de guerre et d’instabilité, l’accord de Washington apparaît pour certains non pas comme une solution, mais comme une nouvelle menace contre la souveraineté, la dignité et les aspirations du peuple congolais.
L’histoire, comme le rappelle Prince Epenge, jugera ceux qui auront fait des choix déterminants en ce moment critique.
Le débat est désormais ouvert : paix à quel prix ? Développement pour qui ? Et Congo pour qui ?