Présent parmi les médias invités, le reporter de kivuavenir.com, a porté son attention sur la situation génocidaire qui serait en cours dans le territoire de Fizi en général et dans le carré minier de Misisi en particulier sur la tribu Bashi. Reconnaissant le fait, le ministre provincial rassure que toutes les dispositions sont en cours pour mettre fin à ces exactions commises sur la population à misisi. « Il se passe des choses inquiétantes à Misisi, nous enregistrons assez régulièrement mort d’hommes là-bas et ces actes semblent viser les Bashi. A notre niveau, nous sommes préoccupés et en cours d’enquêtes sur la question comme certains croient que ce sont les autochtones qui s’attaquent aux Bashi et moi je vous dis que j’ai des informations contraires et donc laissez-nous poursuivre les enquêtes mais nous décourageons ces pratiques tout en signalant à tout le monde que tout citoyen Congolais est libre de s’installer où il veut sur l’ensemble du territoire national. D’après certains compatriotes ressortissants de Misisi avec lesquels nous avons échangé, ni été la présence des Bashi dans cette zone, la situation serait assez compliquée dans ce territoire en général. Permettez-nous de finir avec ces enquêtes et nous vous dirons quoi le moment venu. Car il y a déjà des mesures que nous avons prises tel l’interdiction du déplacement des corps d’hommes à moto vers Bukavu étant une des voies soupçonnées. » éclaircit quant à la préoccupation Lwabanji Lwasingabo Ministre provincial de l’Intérieur.
Dans un article produit par Kivuavenir.com il y a quelques jours, les activistes des droits humains dont Ezéchiel NAMEGABE, ont dénoncé ce qu’ils qualifient de génocide contre les Bashi à Misisi par certains présumés autochtones, lesquelles tueries ont fait plus de 211 personnes tuées suivies de plusieurs blessés qui perdent quelques membres de leurs corps.
S’agissant des actions des Colonels Makanika et Samatama qui seraient en cours dans la partie sud-sud de la province en parlant des hauts et moyens plateaux d’Uvira, Fizi, Minembwe, le ministre en charge de la sécurité a fait savoir que dans toutes les armées du monde en général et dans les pays en voie de développement comme le nôtre, les défections arrivent de fois mais qu’on ne doit pas transformer en une montagne. « Un monsieur se trompe et pense que pour lui la solution aux problèmes que connait notre pays c’est dans les tributs ou groupes ethniques, c’est une tristesse. Mais la guerre est une action de la population et pour la réussir, il faut l’appui de la population et il faut ici vous assurer qu’au niveau des hauts et moyens plateaux du Sud-Kivu, la population est déjà fatiguée et ne veut plus de la guerre. Il faut comprendre ici, que la population ne va pas appuyer pareille aventure. Nous ne pouvons pas toute fois refuser à quelqu’un le droit de se tromper, ils se sont trompés sincèrement la période, ça marche en 1996 et les années passées mais aujourd’hui, je doute que cela marche. Je vous signale qu’il y a plusieurs jeunes qui étaient avec Makanika et qui ont fait la réduction, ils se sont rendus et nous continuons avec les séances de sensibilisation de ces jeunes pour qu’ils se désolidarisent de tous ces malfaiteurs. » assure-t-il
Par apport au cas de Kidnapping d’environ 18 filles emportées dans le territoire de Shabunda par des forces négatives, notre source a rassuré que l’information est à sa détention mais ce pendant, les enquêtes se poursuivent à pas de géant et que dans sa conviction, la bonne information sera diligentée afin de réagir en conséquence.
S’agissant des cas d’Insécurité signalés sur les routes nationales 2 et 5, le ministre confirme qu’il y a quelques cas enregistrés, ici, il cible la Rn2 qui part de Bukavu vers Burega en passant par Ngweshe et qu’il a visité Mardi 24 Mars après assassinat de deux personnes, action qui a poussé la population locale à barricader la route. Selon cette autorité, l’assassinat de ces deux personnes serait un acte de règlement de compte. « Dès mon arrivée sur place, la population nous a signifié que le nombre des policiers sur place ne suffit pas et ceux qui sont là ont longtemps œuvré dans le milieu, ils ont parlé de 3 policiers dans une localité, j’ai saisi le commissaire provincial de la police pour qu’il poursuive la relève des responsables de ces différents bureaux de police dans toutes ces localités, ce qui est déjà en cours. Il y a également les attaques des Raia Mutomboki contre la population qui se rend au marché de Kankinda dans lequel la marchandise principale c’est l’Or. Pour ça, j’ai fait rapport à l’autorité provinciale pour procéder à la relève de tous ces policiers et militaires que nous avions affectés sur la Rn2 puisqu’ils ont fait longtemps et visiblement, ils sont déjà fatigués » constate-t-il
Quant à la situation de la RN5 le ministre signale que la situation sécuritaire est un peu maitrisée car « il y a une assez bonne présence militaire actuellement. J’ai fait cette route il n’y a pas longtemps et j’ai vu qu’il y a là une patrouille motorisée, toute fois, le trajet est long et c’est le pourquoi des quelques cas qui s’y manifestent, des véhicules braqués au niveau de Businga mais il y a eu quad même intervention des militaires et on a pu récupérer tout ce monde-là, l’enquête se poursuit et nous espérons mettre la main sur les auteurs. Dans notre avis sur cette route, est d’intensifier les actions puisque nous l’avons tous appris qu’il y a suffisamment des infiltrations à partir de la Ruzizi, le lac Tanganyika et ça nous sommes prêts à combattre sans donner plus de détails quant à ce » éclaircit le ministre de l’intérieur Lwabanji Lwasingabo.
Alui de préciser que c’est vrai des cas d’insécurité à formes diversifiées sont éparpillés par ci par là sur l’ensemble de la province mais tout étant sous contrôle et que dans l’exercice quotidien du gouvernement, les solutions pour chacun des cas seront trouvées progressivement.
Ishara Masirika