![4ème édition du tournoi de Karaté à Goma: le décor est planté pour accueillir la compétition [ Organisateurs]](https://kivuavenir.com/wp-content/smush-webp/2024/11/IMG-20241105-WA0030-360x180.jpg.webp)
Contrairement aux pays occidentaux qui ont compris qu’investir dans l’entrepreneuriat culturel, les pays africains et spécialement en république démocratique du Congo, le secteur de l’entrepreneuriat culturel tarde à émerger.
Douce Namwezi, directrice de la radio Uwezo FM, a, lors de son intervention dans une conférence débat sur l’entrepreneuriat, fait savoir que les économies de certains pays Européens sont basées sur la culture
« Ici, c’est encore compliqué de trouver combien au tour de l’artiste, il peut y avoir beaucoup d’autres emplois qui sont créés, des salles de spectacles qui sont créés, des producteurs, des agents. Tout ça, on essaye de monter que c’est un secteur un peu prometteur et qui peut aider à faire bouger les choses », renseigne Douce Nyamwezi
Elle évoque également le fait que certains parents n’acceptent et ou n’autorisent pas à leurs enfants filles embrassent le secteur culturel, en ayant le statut s’artiste
De son côté, la coordonnatrice du programme de désarmement, démobilisation et relèvement communautaire et stabilisation, PDDRC-S/Sud-Kivu, Grace Ngabo, alors que licencié ou non, tout le monde doit se lancer dans l’entrepreneuriat afin de lutter contre le chômage au Sud-Kivu
« Je nous appelle tous à pouvoir braver la peur. Ça ne demande pas que puissions finir les études et nous dire que nous devons nécessairement travailler dans des bureaux. Essayons un peu d’entreprendre, cela va nous aider à réduire le taux de chômage qui actuellement est devenu monnaie courante dans la jeunesse et plus particulièrement dans les jeunes filles qui, se disent, je finis en gestion financière, je dois nécessairement être dans un bureau », souligne Grace Ngabo
A en croire-t-elle, c’est en intégrant les jeunes dans ce programme que le PDDRC-S les aide à entreprendre, à travers différents métiers qu’ils apprennent lors de leur réinsertion
Un ouf de soulagement pour le coordonnateur de l’association des jeunes Badilika, Mushagalusa Muderwa Janvier, qui se dit fier de constater que les jeunes qu’il faut d’intéresser à l’entrepreneuriat
Pour lui, ce secteur n’est pas fait uniquement pour les hommes mais également et surtout pour les femmes.
Il est à signaler que la conférence débat sur l’entrepreneuriat et le leadership féminin, a été organisé par l’association des jeunes Badilika, ce dimanche 21 mai, à Bandari, dans la commune de Kadutu
Plusieurs personnalités y ont pris part. C’est comme par exemple, le bourgmestre de la commune de Kadutu, le directeur provincial de l’ANADEC/Sud-Kivu, pour ne citer que ceux-là
Claude Musengero
