Des agents des services qualifiés d’illégaux qui exercent dans les installations portuaires de Bukavu reviennent en force, après leur expulsion par le Vice-gouverneur de la province du Sud-Kivu depuis le 18 octobre dernier. A moins d’une semaine, ces agents opèrent contre la décision du gouvernement provincial à tel enseigne que leur présence fâche l’Association des armateurs du lac Kivu (Asalac).
« Les détenteurs des services illégaux chassés aux ports défendent la décision du conseil de sécurité de la province. C’est depuis le 18 octobre 2018 que le vice-gouverneur de la province du Sud-Kivu procédait à la libération des représentants des services mafieux dans les installations portuaires. (…) Lors de notre inspection sur le terrain, nous avons rencontré les mêmes responsables chassés avec les nouveaux ordres de mission signés par les responsables habilités », a déclaré le président de l’Asalac, Prudent Mpama.
En effet, c’est au total 19 services qui ont été répercutés sur les différents ports de Bukavu et sur le conseil de sécurité de la province du Sud-Kivu. C’est, notamment, la Force navale, la Police de frontière, la Police lacustre, la Garde république, la Sokola 2, la Demiap, le TD, le ND, le Commerce extérieur, la BEAD, la DPMER, l’Antifraude, la Lutte contre la corruption, le Tourisme, le Commissaire lacustre, le SQUAV, la Commune, la Mairie et le Mobile d’intervention.
À faire confiance au président des armateurs, à ce que les agents se prévalent du droit d’opérer au même titre que la direction provinciale de la mobilisation et de l’encaissement des recettes (DPMER), cependant, reste contestée par ces opérateurs.
« … Tous sont venus avec les nouvelles orientations qui, du reste, inquiètent les passagers. Certains responsables de ces services déclarent que le gouvernement provincial est légitimé au même titre que DPMER qui travaille en clandestinité et sans censure du législateur sur la perception des taxes sur le lac », regrette-t-il.
Pour ces armateurs, seuls quatre services, dont ceux de la DGM, de la DGDA et de l’Hygiène publique, ils sont exécutés dans les installations portuaires, conformément à un décret-loi n ° 036 du 28 mars 2002.
Dans une correspondance adressée au gouverneur de la province, l’Asalac recommande des sanctions contre ces agents.
«Il faut soigneusement et sévèrement sanctionner les récalcitrants qui sont entraînés à se défier honteusement le pouvoir. Nous vous encourageons à aller de l’avant avec l’assainissement des affaires dans les ports, aéroports et frontières »,» , suggère-t-elle .
Cette heure est disponible dans un Buwavu-Goma.
«Nous assistons à la mise en œuvre de notre rappel car il s’observe ce dernier temps à une fuite de capitaux vers les agences de transports en passant par le Rwanda pour aller vers Goma. Ainsi, la mise en application de l’arrêt 039 du ministère de l’intérieur à quatre, les services qui auraient fonctionné dans les ports maritimes en RDC », achète l’Asalac.
Jean-Marie M