Cet engagement vient d’être réaffirmé ce Mardi 21 Juin. C’était lors d’un Atelier de réseautage de ces gestionnaires tel que organisé par Journalists for Human Rights JHR-RDC ou Journalistes pour les Droits Humains JDH en partenariat avec l’école technique de journalisme ETJ et l’Association des Femmes des médias AFEM.
Suite à l’objectif de cette séance qui n’est autre que le ” Suivi de la mise en place des politiques internes pour la promotion du genre dans les médias”, la conférencière du jour, madame Julienne Baseke d’Afem a fait savoir le pourquoi d’insister sur la question.
Ici, il a été rappelé aux gestionnaires des médias l’importance de la prise en considération et applicabilité de la charte qui reprend les mesures à suivre pour l’intégration de la question genre dans leurs différentes productions.
Notre source a fait savoir qu’il est actuellement difficile de parler du changement positif sans intégré la sensibilité au genre dans toute production que ce soit.
D’après l’oratrice du jour, malgré l’engagement de certains médias à observer cette charte, les défis restent majeurs. Pour elle, la question du stéréotype masculin ne fait que prendre de la place dans ces médias au détriment de la femme.
C’est alors, explique Julienne Baseke, qu’il a été trop utile de réunir de nouveau ces gestionnaires de média et leur rappeler l’importance de la représentativité positive dans le quotidien de leurs métiers, en ayant une sensibilité au genre.
« En integrant cette charte dans nos lois internes tel le statut, le ROI, la grille de programme nous devons développer des mécanismes qui nous permettent d’avoir une représentativité du genre dans les différentes tâches au sein de nos rédactions et programmes.
Tout média qui ratifie la dite charte , doit veuillez sur l’équité du genre dans ses productions tout en ne limitant pas le leadership aux seuls hommes, avec une attention particulière sur la question sexo-spécifique dans l’attribution des tâches. Vous devez comprendre que le genre est d’obligation également dans les instances décisionnelle et les différentes responsabilités dans vos médias.» rappelle Julienne Baseke au micro de kivuavenir.com
À elle d’ajouter que ne pas pratiquer le contenu de cette charte une fois engagé, constitue une violation de la loi étant ratifiée par nombreux médias, ce qui lui donne plus de valeur que les lois internes de ces médias.
Les participants à la séance ont promis poursuivre la lutte qui reste une révolution dans le métier. Certains d’entre eux ont souligné qu’il s’agit d’une nouvelle culture qui ne peut pas s’improviser à l’unanimité plutôt, progressivement ça va finir par gagner de la place. C’est dans ce sens que d’autres ont demandé aux différents partenaires dont ETJ, JDH/JHR-RDC, AFEM et les autres à multiplier des séances de sensibilisation car le changement n’est pas brusque
Le directeur de l’école technique de journalisme ETJ Prince Murhula, a remercié les nouveaux engagements pris par les participants tout en leurs signifiant qu’après ratification de la charte et son application dans les différents médias, il y a de changements et avancées positifs dans leurs productions.
Cet Atelier qui a connu la participation d’une vingtaine de médias de Bukavu s’est tenu dans la salle de l’ETJ sise sur le Boulevard Patrice Emery Lumumba au quartier Ndendere dans la commune d’Ibanda.
Ishara Masirika